Préserver, protéger ou restaurer les zones humides
La FDC de la Marne conduit des actions concrètes en faveur de la préservation et de la restauration des zones humides :
- sensibilisant et formant un large public : élus locaux, agriculteurs, entreprises privées, partenaires, écoles…
- accompagnant les acteurs du monde rural (élus, agriculteurs, chasseurs…) dans leurs projets de création ou d’entretien de zones humides (mares…).
Les marais de Saint Gond
Formée il y a 10 000 ans et façonnée depuis des siècles par l’activité humaine, la zone humide tourbeuse* qui porte le nom des « marais de Saint Gond » s’étend sur 1700 ha, au pied de la côte d’Île-de-France, dans la vallée du Petit Morin, à l’ouest du département de la Marne.
Depuis toujours, cette mosaïque de marais et de sécherons multiplie les superlatifs… La plus vaste tourbière alcaline de Champagne-Ardenne, qualifiée, dans les années 60, comme un site d’importance majeur en terme d’accueil de couples nicheurs d’espèces paludicoles, et qui héberge encore aujourd’hui une faune et une flore remarquables… Animatrice pendant 5 ans du site Natura 2000 « Le Marais de Saint Gond » (FR2100283), la FDC51 coordonne un contrat d’écopâturage ovin destiné à limiter l’extension d’une espèce exotique envahissante qui menace l’intégrité des habitats naturels, l’aster à feuilles lancéolées.
Les étangs
Augmentez la capacité d’accueil de votre étang en réalisant des îlots pour les canards nicheurs.
L’îlot est un rehaussement par rapport au fond de l’étang. Il doit rester hors d’eau, même au plus haut niveau d’eau de l’étang. Il doit créer à la fois des zones de nidification et de quiétude pour les oiseaux d’eau. Les îlots doivent, autant que faire se peut, être en réseau de 2 à 6, permettant ainsi de répondre à toutes les expositions. On recherchera en priorité les zones profondes de l’étang, pour éviter l’accès des prédateurs terrestres en période d’étiage, ainsi que les zones les plus abritées pour limiter l’érosion.
L’emprise de l’îlot est comprise entre 50 m² soit 0,5 are et 200 m² soit 2 ares. Seuls les plans d’eau vidangeables de plus de 3 hectares sont éligibles à ce type d’aménagement. Le nombre d’îlots est déterminé en accord avec le technicien fédéral, avec un maximum de 6 par aménagement en fonction du potentiel d’accueil prévisionnel.
Financement
Vous êtes adhérent à la Fédération départementale des chasseurs de la Marne et propriétaire d’un étang ? Vous souhaitez augmenter sa capacité d’accueil : n’hésitez pas, interrogez votre technicien de secteur.
Après une visite de terrain, il vous aidera à constituer votre dossier de candidature qui doit être transmis à la Fédération avant le 15 avril, pour une création lors d’un assec entre la fin d’été et l’hiver suivant.
L’aide pourra être accordée dans la limite de l’enveloppe annuelle dédiée. L’ordre d’arrivée du dossier complet et sa pertinence environnementale seront déterminants (nombre d’îlots, axe migratoire, fréquentation). Un contrat sera établi obligatoirement avec le propriétaire de l’étang et la FDCM, il fixera les engagements réciproques pendant une durée minimale de 10 ans.
Les gravières du Perthois
Ces zones d’extraction de granulat constituent des plans d’eau dont le rôle est essentiel pour la conservation et la protection des oiseaux d’eau. Leur potentiel pour l’accueil des oiseaux d’eau en période de nidification est très élevé et leur localisation dans un couloir de migration majeur, à proximité du lac du Der, renforce leur intérêt pour l’accueil hivernal des populations d’oiseaux d’eau.
Une étude conduite sur les gravières du pays vitryat permet de mieux appréhender la manière de gérer ces espaces pour optimiser leur intérêt pour les oiseaux d’eau.
Les mares
Une mare est une étendue d’eau, permanente ou temporaire, de petite surface et de faible profondeur, naturelle ou creusée par l’homme.
Elle peut se situer en milieu ouvert (dans une prairie…) dans un milieu semi-ouvert ou en milieu fermé (forestier). Très dépendante de son environnement, elle attirera alors une biodiversité bien spécifique.
Au-delà des mammifères et des oiseaux qui viennent s’y abreuver et s’y nourrir, elle attire et héberge toute une diversité de familles d’espèces animales (des insectes tels que les libellules, les coléoptères ou les papillons, des amphibiens, des reptiles, des chauves-souris…).